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26 mai 2008

 

Les femmes… il y a des femmes qui pratiquent l’ULM, à ce qu’il semble. Le Gédéon a vu ça sur Internet, vu qu’il ne voit rien en vrai de ce qu’il se passe. Bien qu’à l’image d’un Brel, d’un Freud et de bien d’autres il ne comprenne rien à cette espèce, le Gédéon ne voit aucun inconvénient à ce que ces êtres-là volassent dans des ULM. Ou pas. Pour lui, ce n’est pas un problème. Mais visiblement, pour elles, c’en est un. Tu vas voir.

 

Pendant des siècles et des millénaires, dans nos sociétés, la femme fut dominée par l’homme. L’homme, au sens le mâle, c’était lui le chef, point. L’autre, la bonne à rien femelle, elle se taisait, faisait ce qu’on lui dit, se soumettait, pondait, et tout ça, que d’ailleurs les catholiques qui ont fondé nos civilisations européennes sont pas encore sortis de ce schéma, du moins dans leurs principes, vu que la femme qui se marie à l’Eglise jure de se soumettre aveuglément au mâle dominant, et qu’elle sont encore nombreuses à accepter ça. Bon, mais il paraît que c’est des symboles, maintenant, qu’entre temps les femmes se sont rebellées, et qu’elles ont bien fait, sauf que bon, tu vas voir…

 

Alors oui, au début donc, la femme est soumise, donc. Puis après, au bout d’une poignée de siècles, elle a commencé à se rebeller que « l’homme n’est qu’un con, un rustre, un sale, un violent, un pas beau, un qui pue, tout ça ». Pas faux. Tout de suite après, une fois qu’elles avaient bien dit tout le mâle qu’elles pensent des hommes, les femmes ont dit, comme ça : « la femme est l’égale de l’homme ». Là, le Gédéon, il s’incline, opine, acquiesce, applaudit, tout ce qu’on veut, puisque c’est elles qui le disent, que maintenant elles sont les égales de « l’homme n’est qu’un con » etc.

 

Voilà, la femme est donc l’égale de l’homme, et tout va bien. Et alors, pour bien montrer sa conception de l’égalité à l’homme, la femme a voulu, une fois arrivée dans les lieux, espaces et cercles réservés aux hommes, ses espaces à elle. Ça commence à l’école. Il a fallu inventer la mixité, que maintenant les petits garçons et petites filles béabatent ensemble, et sont égaux. Enfin, sont égaux, jusqu’aux portes des toilettes, des douches et des dortoirs, faut pas déconner, on est sous le régime de l’égalité limitée. Et c’est tout pareil partout. La femme est l’égale de l’homme, mais y’a des limites, et c’est elle, désormais, qui les fixe, les limites. Voilà, la différence est là, c’est elle qui dit jusqu’à où elle est égale.

 

Et alors, pour bien montrer que la femme est un homme comme les autres mais pas trop, dès qu’elle veut faire un truc qui est soi-disant réservé aux hommes, mais qui ne semble l’être que dans la tête de certaines femmes, après l’avoir été dans celles de tous les hommes, la femme, elle s’isole, la femme. Et donc, dans l’ULM, tout pareil. Dans ce loisir-là, il y a des clubs qui naissent et vivent sur de seuls critères régionaux. On est dans tel club parce que c’est à tel endroit qu’on vole. Parfois, il y a plusieurs clubs au même endroit, à cause que des se sont foutus sur la gueule. La seule entité nationale, c’est la Fédéplume, qui n’est pas composée d’individus, mais de clubs. Sinon, à part les petites guéguerres locales, donc, il n’y a de clubs ou cercle à dimension nationale que pour les handicapés, ce qui est nécessaire et très bien : les aveugles, sourds, paraplégiques et tout, que pour causer la langue qui va bien faut dire mal voyants, mal entendants et mal mouvants…

 

… et les femmes. Et alors là, le Gédéon, il se demande. Est-ce que le simple fait d’être une femme serait un handicap ? Si oui, qui le dit ? Pendant longtemps, seuls les hommes disaient ça, et les femmes en étaient scandalisées, à fort juste titre. Puis les femmes se sont libérées du joug oppresseur de l’homme, pour non pas montrer qu’elles étaient des hommes comme les autres, mais au contraire à nouveau s’isoler parmi les hommes...

 

Le mot de la fin est donné à Freud, tiens, puisqu’on en causait, qui disait un truc dans le genre : « depuis des dizaines d’années que j’étudie les femmes, je ne suis toujours pas parvenu à répondre à cette question toute simple : mais que veulent-elles au juste ? »

 

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