top of page

Blois 2015

Article paru dans ULMiste n°21, décembre 2015

 

Salon de Blois 2015

 

Blois 2015, grande édition, petite édition ? Comme souvent, les avis sont partagés. Certains exposants sont satisfaits, d'autres non. Les visiteurs sont également partagés, entre ceux qui sont contents de voir de belles machines et ceux qui les dénigrent. Il est vrai que fort peu de machines "basiques" sont présentes, mais la demande ne va pas en ce sens. En tout état de fait, on a pu constater que les pendulaires sont fort dispersés dans les rangs des visiteurs. La base de l'ULM, celle qui fait l'activité tous les week-ends dans nos campagnes, ne se reconnaît plus dans Blois. Mais cela a-t-il jamais été le cas ?

 

Gilles Léger

 

Selon l'organisation, il y a eu 5 186 visiteurs. 3 935 venus par la route et 800 par les airs. Nous n'avons aucun moyen de vérifier ces chiffres, mais en tout état de fait, ce n'était pas la bousculade connue il y a quelques années autour des stands, tendance qui se confirme d'année en année. Petit tour en photos.

 

Nouveautés de ce salon, le D-Motor commence enfin à s'implanter dans des machines volantes autres que celle du distributeur RandKar. Fly Synthesis en a monté un dans un Storch, disponible à l'essai à Pizay (69) et G1 Aviation tente l'expérience dans un G1. A suivre de près !

 

Le Tétras, valeur sûre depuis plus de 20 ans, poursuit sa tranquille carrière. Le silencieux rend la machine aussi discrète que son constructeur vosgien.

 

Comme d'habitude, ULM Paris (club Véliplane), occupait un large stand présentant les pendulaires Pegasus et Airborne et sa boutique.

 

Le Viper, aile basse métallique, dont on ignorait tout du précédent distributeur, est à nouveau visible depuis que la distribution a été reprise par Passion Liberté !

 

Air Création, qui nous habitue à des nouveautés à un rythme qu’aucun autre constructeur de pendulaire ne suit, n’a rien de nouveau cette année. Du moins pas encore… le Pixel poursuit sa carrière, qui démarre fort honorablement.

 

Beringer, ce ne sont pas seulement des freins, mais aussi des amortisseurs, voire des trains complets. Ici visible sur un Savage Cub. Hélas, le rouge maison est toujours aussi disgracieux sur la plupart des machines. Vivement le choix du coloris !

 

Si les motorisations électriques ne cessent pas de stagner, elles sont, depuis, longtemps, parfaitement adaptées aux motoplaneurs. Ici sur un Taurus de Pipistrel.

 

GDecouv'R continue l'entretien des chariots Cosmos et la fabrication des chariots maison, bien sûr fort inspirés. Le dossier qu'à mis au point Jean-Michel Geay change la vie du pilote de Phase II solitaire ! La pilote (en plastique), de cette machine a de fort bonnes lectures !

 

La star incontestable du salon ! Le Blackwing suédois, pas encore identifié en France, est plein de promesses époustouflantes : une VNE à 400 km/h, +12g/-8g de résistance (donc apte voltige), carbone pré-imprégné et une masse à vide annoncée à moins de 300 kg sans parachute. Nous savons tous que les promesses des fabricants sont comme celles de nos politiques : il faut attendre de voir. En attendant, la machine est belle et fort bien construite. Air Occitanie, à Lézignan (11), en a obtenu l'importation pour la France. Mais, pour le moment, seul un exemplaire, celui vu à Blois, vole et il faudra encore un peu de temps avant qu'il ne soit disponible.

 

Toujours aussi dynamiques chez Duc !

 

Finesse Max offrait un stand toujours aussi spectaculaire, ce qui est bien la moindre des choses pour son véhicule de luxe.

 

Le CTSLi, pour "injection", était présenté par Innov'Air, son distributeur toulousain. Or, si Flight Design est une entreprise allemande, les appareils sont construits en Ukraine. Et les événements actuels dans ce pays engendrent d'énormes retards dans les livraisons, à telle enseigne que le distributeur britannique ne prend plus de commandes. A savoir.

 

La classe 6 est la seule qui offre un panel exhaustif de ce qu'elle propose. Pas difficile, vu qu'ils sont trois constructeurs sur le marché français : Dynali, LCA et Hélisport, ici représenté par Matthieu de Quillacq.

 

UL Power poursuit sa lente carrière, toujours aussi discrètement et sans tapage. Dommage, un minimum de communication n'a jamais nui à personne…

 

Ellipse présentait sa nouvelle aile, la Mystic, avec laquelle Jean-Michel Serre remporte les championnats de France trois semaines plus tard. 10 m², sans mât. Un foudre de guerre pour sa catégorie qui nécessite encore quelques mises au point. Le moteur est un Swissauto, quatre temps de 250 cm3 originellement monté sur des karts qui semble donner entière satisfaction à se utilisateurs.

 

Les autogires étaient presque tous là, ici chez Autogyro, qui comme nombre de constructeurs et revendeurs, fait venir ses clients devant le stand pour faire nombre.

 

53 000 €TTC pour une machine métallique à Rotax 100 ch et parachute, qui a plus que fait ses preuves… les autres constructeurs pleurent !

 

Un projet de réplique à l'échelle 1 de Stampe, venu de Belgique. Cette machine sera disponible sur plans ou lot matière. Il est fort probable qu'elle ne passera pas la voltige, puisque, à taille égale, sa masse doit être divisée quasiment par deux (500 kg pour l'original). Les techniques de fabrication sont fort inspirées de celle du Kiebitz allemand.

bottom of page