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Basse-Ham 2010

Article paru dans ULMiste n°2, août 2010

 

Mondial paramoteur, Basse-Ham 2010

 

Les 25, 26 et 27 juin derniers se tenait à Basse Ham, en Moselle (Lorraine), la 5e édition du Mondial Paramoteur, salon et rassemblement organisé par l’association Grand Air. Avec 544 pilotes inscrits, 50 exposants présents, une météo d’anthologie et peu d’incidents, ce fut une réussite. Visite guidée et projections.

 

La première édition de la biennale Paramoteur eut lieu en 2000, mais 2010 n’est que la cinquième, il n’y en a pas eu en 2004. La fréquentation, le nombre de visiteurs, d’exposants, de pilotes n’ont cessé de croître depuis le début. Ainsi, si 2010 tient ses promesses et suit la logique, ce sera un grand cru !

Après 3 bonnes heures de route depuis Paris, la première impression qui émane de cette manifestation est que c’est assurément « ULM Â». Dans un champ, sur de la vraie herbe, bon esprit, marquage au sol discret mais efficace qu’il suffit de valider en levant la tête : il y a des voiles partout ! Ne reste plus qu’à trouver la ruche. Côté parking, c’est comme on veut, pas de gardien antipathique qui te dit où te mettre, du coup tu te mets où le bons sens te l’impose : là où il y a une place libre.

En marche vers les stands, aucune barrière de péage, c’est gratuit pour les visiteurs. Si on veut voler, il faudrait payer des frais d’inscription modiques qui comprennent le service des 100 bénévoles, les sanitaires, les repas et le reste. Et aussi, si on veut voler, faut montrer patte blanche et produire document de navigabilité (carte d’identification), brevet, assurance, etc. Le paramoteur, c’est sérieux, au cas où on en douterait.

 

Le Mondial Paramoteur se déroule, se vit, se visite et s’apprécie en trois temps, qui fonctionnent de concert : le côté salon, les vols, le côté rassemblements de potes, qui ne démarre pas forcément qu’à la nuit.

 

Côté salon par ordre alphabétique

 

Adventure, qui tenait l’un des plus grands stands, fêtait ici ses 20 ans. Les 10 ans, c’était donc au premier Mondial, en 2000. La nouveauté, c’était la gamme « X Â» (X-Race, X-Tiger, X-100), accroche basse à crosses mobiles, développée en collaboration avec Pascal Vallée, compétiteur maison. Reconnaissons à Adventure, qui n’a longtemps juré que par les accroches hautes, une bonne capacité à se remettre en cause.

 

Chez AEF, outre l’importation de la marque Airgate, deux nouveautés cette année : le monotrace, chariot pendulaire ici décliné en version paraplane, terminé juste avant le salon et pas encore au point en vol, et un paramoteur chinois, le G6 Power 100, qui devra montrer d’autres atouts que son prix pour convaincre : 3900 €TTC. Un modèle 180 est annoncé, dont le moteur est garanti à vie. Avec le Monotrace paramoteur, nous avons de fait un nouveau constructeur paramoteur.

 

Air Conception : le constructeur, installé en Région Parisienne, continue de faire évoluer sa gamme à structure titane. Etait également présenté, en statique, un chariot biplace électrique.

 

Air Courtage Assurances : l’assureur de la FFPlUM a fort à faire pour contrebalancer Verspieren qui rencontre un certain succès dans le paramoteur.

 

ALS : Air Light System poursuit le développement de sa gamme et continue d’assurer la distribution et le SAV des moteurs Corsair.

 

Alsace Paramoteur : une école « locale Â» (attention, on est ici en Lorraine !), qui a bien compris où elle doit assurer sa promotion : le public visiteur est nombreux !

 

Annecy Paramoteur : la fabrique des champions ! Si on n’aime pas le paramoteur, la famille Matéos saura opérer la réconciliation. Implantés depuis 2007 à Annecy après avoir débuté dans le Loiret, la greffe chez les intégristes du libre prend doucement.

 

Armée de l’Air : depuis la fin de la conscription, faut bien recruter en direct. Pas sûr, en revanche, que le paramoteur ait forcément le goût de la discipline… à noter que l’Armée de Terre était là aussi, du coup.

 

Aéro Nord ULM : Frédéric Bastien, instructeur et constructeur sur l’aérodrome de Lens, exposait sa gamme qui, si elle reste classique et simple, présente des atouts en termes de robustesse et facilité de réparation, qui satisfont une quinzaine de clients par an.

 

Aérostation : la fédération des ballons a bien compris qu’il y a communauté de vues entre l’aérostat et le paramoteur.

 

B-4 : l’importateur du matériel canadien RSUltra qui fait un bon buzz, exposait toute la gamme.

 

Back Bone : l’un des plus vieux constructeurs français, implanté à Gap, montrait sa gamme actuelle à moteur ROS.

 

Ciscomotors : le fabricant des gammes de moteurs Snap et C-Max, qui s’adosse à un gros industriel de l’usinage, avait fait le déplacement en propre.

 

Comité régional Lorraine et FFPlUM : la fédé était là, qui a bien du travail pour redonner confiance à des pilotes paramoteur qui s’y reconnaissent de moins en moins. Pourtant, la FFPlUM est la seule entité à prendre en mains directement et activement les problèmes du paramoteur et reste de façon certaine le plus gros partenaire du marché captif du Mondial Paramoteur : à l’enveloppe de 6500 € qui représente 6,5% du budget total de 100 000 € s’ajoutent les tee-shirts de l’organisation et surtout, les démarches auprès de la DGAC pour permettre aux pilotes étrangers de voler à Basse Ham, ainsi qu’un appui auprès de l’assurance pour qu’elle reste raisonnable dans la police réclamée. Il est vraiment dommage que la fédé ne sache ou ne veuille pas communiquer sur ces points.

 

Dudek France : Christophe Gonin vendait ici la gamme complète des ailes paramoteur « reflex Â» Dudek, qui rencontrent un succès notable.

 

Fela : la Fédération Européenne des Loisirs Aériens, qui monte en force dans le paramoteur, faisait stand commun avec son courtier, Verspieren.

 

Flanders Paramotors : distributeur Fly Products en Belgique et constructeur de chariots motorisés notamment par un quatre-temps maison à base de Briggs & Stratton en V. En levant les yeux, on voit bien plus de décollages à pieds que de chariots massifs de ce type (et c’est un euphémisme), mais il semble que les ventes suffisent à maintenir ce constructeur à flots.

 

Fresh Breeze : les allemands poursuivent, sur leur bonne lancée. On a vu pas mal de Flyke (vélo volant) et XCitor en vol. Quant aux moteurs, ils se posent désormais tous dans la cage en arc de cercles, y compris le modèle électrique.

 

Gin France : le constructeur de parapentes coréen qui tente de pénétrer l’étroit et relativement fermé marché du paramoteur s’était offert les services d’un commercial de luxe : Didier Eymin lui-même, revendeur de la marque à l’atterrissage de St Hilaire du Touvet. Pour ceux qui viennent d’arriver, sans des gens comme Didier et quelques autres de sa génération, le paramoteur n’existerait pas. Il a de bonnes lectures, Didier !

 

Hélices E-Props : Anne Lavrand, après avoir grandement Å“uvré dans l’électrique dont elle poursuit le développement avec son équipe, se dirige désormais vers ce qui l’a toujours motivée après des années chez feu Saul Halter : les hélices. En bois ou matériaux composites, les études menées et toujours en cours permettent de proposer des propulseurs moins bruyants (ou plus silencieux, comme on voudra), à meilleur rendement. Ne reste plus qu’à convaincre les constructeurs. 

 

ITV : le leader incontesté du paramoteur français ne pouvait pas rater ce déplacement. Si le matériel a largement fait ses preuves, les qualités de commercial de Heniu Dyduch, qui connaît son marché sur le bout des doigts, y sont pour beaucoup également. Que ce soit dit une bonne fois pour toutes, on prononce « Eniu Diduc Â». Il y avait de l’Awak en l’air, preuve que l’on peut à la fois être consensuel et innovant.

 

Kobra PPG : annoncé sur leur site, leur nouveau chariot, le Fox, issu du pendulaire italien Brako, qu’ils commercialisent par ailleurs sous le nom de Deltafox, était absent.

 

Mac Para : le fabricant Tchèque de parapentes était représenté par Aileau, son distributeur France.

 

Mosailes : une école locale.

 

Nac Intercom : « un de plus Â», disait-on à leur apparition sur le marché. Un de plus qui fait son trou, notamment dans le paramoteur. Le fait d’être le seul exposant sur son segment explique peut-être cela…

 

Nirvana Systems : toute ressemblance avec Adventure est tout à fait évidente. La star incontestable de ce Mondial Paramoteur 2010. Outre une gamme qui « en jette Â» et un beau stand, le show aérien nocturne (oui !), avec leds dans les voiles et jeu de lumière dans l’hélice, ont fait très forte impression. Vu qu’ils cherchent un distributeur pour la France, nul doute que les candidatures affluent. Rien d’arrêté à l’heure où nous bouclons.

 

Ozee : le fabricant Britannique de vêtements pour l’aviation ultra-légère est de tous les salons, signe que tout doit bien aller pour eux.

 

PAP : l’initiateur des accroches basses qui permettent de retrouver les sensations du parapente, accueilli avec scepticisme voire décrié à ses débuts, très largement copié depuis, reste serein et affiche une bonne forme. Un modèle électrique était exposé, comme chez beaucoup, et Mathieu Rouanet assurait le spectacle en vol. Dommage que, comme beaucoup de constructeurs, toute catégorie confondue, on se contente de décrier la concurrence plutôt que de vendre son matériel.

 

Paramania : l’inventeur des ailes reflex, Mike Campbell Jones, toujours disponible et à l’écoute.

 

Paramotor Magazine : le pendant paramoteur de l’excellent magazine Cross Country qui fait référence dans le vol libre mondial, hélas uniquement en anglais, poursuit sa tranquille carrière.

 

Paraportator : comme son nom l’indique, un paramoteur portable. Non pas que les autres ne le soient pas, mais celui-ci se replie fort astucieusement dans une boîte formée par sa propre cage. Succès d’estime. D’autres constructeurs, plus pragmatiques, se contentent de poser des roulettes sous la cage.

 

Passion’Ailes : José Ortega, qui n’a plus grand-chose à prouver en matière de paramoteur, tenait un stand plutôt symbolique qui vendait quelques accessoires, mais qui s’animait le soir venu…

 

Per il volo (Miniplane) : révolution ! Ce constructeur, qui produit certes ce châssis minimum largement copié (donc bon), est surtout connu pour son moteur maison, le Top 80. S’il était logiquement la seule monte à ce jour, voilà qu’ils débarquent à Basse Ham avec un châssis propulsé par le Thor Polini !

 

Pleinair : Daniel Moench, par ailleurs directeur des vols, tenait un stand confié à son staff, pour y vendre toute la gamme de matériels que cette structure propose, qui est très large et comprend entre autres les moteurs Vitorrazzi.

 

Polini : après avoir débuté dans les années 40 dans la bicyclette, Polini est mondialement connu par tous les moins de 60 ans comme un fabricant de pièces de compétition (de rue…) pour mobylettes et motos. Les voilà qui proposent un moteur de paramoteur dont les premiers échos ne sont d’ailleurs pas que laudateurs… l’une des plus jeunes entités dans le paramoteur reste sans conteste l’entreprise la plus ancienne de ce salon. A suivre…

 

Power2fly : constructeur portugais de chariots fort classiques, poussés par du Rotax ou du Hirth. Il existe une option avec moteur d’occasion reconditionné qui abaisse le prix d’achat.

 

Razzebuss : l’un des pionniers de l’électrique, qui présente sa machine non pas comme un paramoteur, mais comme une motorisation auxiliaire parapente.

 

Sky Engines : le constructeur italien du moteur Sky 100 poursuit son histoire, soutenu par des constructeurs de cages satisfaits.

 

ULM Midi-Pyrénées : Olivier Marty, arboriculteur reconverti dans l’ULM pendulaire, trois-axes et paramoteur dans lé région de Montauban (82), saura réconcilier les plus aigris et dépressifs avec la nature humaine ! Il construit par ailleurs des cages fort inspirées du PAP, disponibles avec le moteur de son choix et même sans moteur moyennant un billet de 2000 et quelques euros.

 

ULM Technologie : Piero Mezzapesa est partout ! Voire même ailleurs, disent ses « amis Â», qui ne comprennent pas sa nécessité de se diversifier, notamment par la reprise des installations de ALMS à Blois. Le seul quincailler du salon n’a certainement pas regretté d’être là.

 

Vexin Paramoteur : le distributeur des paramoteurs espagnols PXP, encore relativement méconnus, mais qui font d’excellents scores en compétitions à travers l’Europe, tenait un joli stand animé.

 

Yuneec : le seul constructeur 100 % électrique, sino-britannique, faisait force démonstrations en vol de sa machine de référence, le E-Pac. Impossible de savoir combien d’exemplaires ont été vendus.

 

Si la totalité des exposants semblait heureuse d’être là, il reste tout de même que pour une manifestation à ambition mondiale, il en manquait un peu. Au milieu des écoles, des accessoiristes, des motoristes, des fabricants de voiles, une quinzaine de constructeurs de paramoteurs. Si l’on se souvient qu’il y en a près de 80 dans le monde, on est loin du compte, même si certains étaient représentés par leur importateur ou distributeur. En réalité, côté salon en tous les cas, Basse Ham 2010 fut essentiellement plébiscité par les exposants qui ont déjà un réseau en France, exception faite de Nirvana. A noter qu’il y avait une dizaine d’exposants de plus qu’à la dernière édition.

 

Côté vols

 

En revanche, s’agissant de la fréquentation des pilotes visiteurs et volants, la dimension mondiale reprend du souffle : 31 nations représentées, 544 pilotes inscrits, dont 269 français (23 nations en 2008, pour environ 520 inscrits). Le record du nombre de voiles en l’air simultanément, toujours battu d’une édition sur l’autre jusque-là et resté à 325 pilotes en 2008, en est resté cette année à 220. On peut certes s’interroger sur l’intérêt d’une telle démarche, mais au moins renseigne-t-elle sur l’implication des paramotoristes, qui semble donc moins importante cette année. Il est vrai que de nombreux pilotes rechignent à voler de concert avec leurs congénères, car dans le paramoteur comme partout, « l’enfer, c’est les autres Â».

 

L’observation des vols laisse un drôle de goût au visiteur un tant soit peu averti. Le paramoteur est un ULM, d’un point de vue administratif. D’un point de vue technique aussi, c’est même, incontestablement, le plus ULM de tous, du moins lorsqu’il décolle à pied. En chariot, on arrive à des machines qui rassemblement furieusement à des pendulaires moyennant des performances bien moins intéressantes mais un pilotage des plus simples.

L’observation des évolutions aériennes impose une réflexion. La question d’évolutions réglementaires spécifiques au paramoteur se pose depuis toujours et surtout depuis que, lors de la mise au point de l’arrêté de 1998, les représentants fédéraux de l’époque avaient décidé d’imposer au paramoteur les mêmes exigences qu’aux autres classes d’ULM, à peu de détails près. Lorsque, en 2005, la FFPlUM a demandé aux paramotoristes, de façon certes radicale, ce qu’ils pensaient d’une éventuelle déréglementation totale, ils répondirent « négatif Â» à 80%, ce qui est considérable ! Toutefois, s’il l’on tient compte du fait que seuls 180 pratiquants ont pris la peine de répondre, ça fait moins de 150 pilotes paramoteur qui s’expriment pour affirmer qu’ils veulent conserver une réglementation d’avion, une identification, un brevet, etc. Ce ne sont certainement pas ceux-là qui viennent voler à Basse Ham. L’immense majorité des voiles vues en l’air n’était pas identifiée, les hauteurs de survol restent ignorées, les radios, abusivement dites de « vol libre Â», sont illicites. Certes, les étrangers obtiennent, via l’intervention de la FFPlUM, des autorisations de survol du territoire sans identification. Certes, les voiles mises à disposition par les constructeurs peuvent voler sans autocollants. Certes, un nombre grandissant de pilotes décolle des champs alentour et rejoint la meute en vol pour ne pas se faire recaler à l’inscription (qui exige les papiers). Mais tout de même, il apparaît de façon criante que la majorité des 269 pilotes français inscrits, donc ayant des papiers à jour, se soucie peu des règles en vigueur. ULMiste n’est ni contre ni pour et n’oublie pas que l’ULM est né au départ d’un mouvement anarchiste, au sens noble du terme. Dans une large mesure et comme dit plus haut, nous nous réjouissons de retrouver ici une ambiance qui manque par exemple à Blois, manifestation de moins en moins drôle. Mais comment expliquer, alors, que le paramoteur refuse qu’on lui donne, enfin, un cadre réglementaire qui lui permette de s’exprimer pleinement ? D’autant que le relatif « désordre Â» n’eut que très peu de conséquences, signe que tout est maîtrisé : une cheville sur un atterrissage musclé, une aile dans la Moselle, un léger traumatisme au dos. Sur les milliers de vols observés, c’est moins qu’il n’y en a chaque week-end sur les terrains de France.

 

Côté visiteurs

 

L’ambiance dans la partie visiteurs, que les pilotes s’approprient largement en y créant des « villages Â» (gaulois, belge, etc.), confirme l’état d’esprit dans lequel le paramoteur évolue : bon esprit, bon enfant, passionnément, sans prise de tête. Même si, dans le cadre d’un « Mondial Â», on commence par paradoxalement se recréer son petit bout de nation à soi sous sa tente, tout le monde est bienvenu chez les autres et inversement. La langue commune, ici, c’est le paramoteur.

 

En revanche, côté « piétons Â», les 12 000 visiteurs revendiqués par l’organisation ont du arriver à pieds et se cacher à l’ombre. Les parkings étaient certes bien remplis mais pas à ce point, la queue de la buvette était très modeste (bon point vu la chaleur) et les stands très largement accessibles, même en plein samedi après-midi.

 

Incontournable

 

Même si, mis en regard des 3500 paramoteurs identifiés en France selon la DGAC, auxquels s’ajoutent quelques « bandits Â», les 269 pilotes français présents semblent peu, par rapport à toute manifestation comparable, la proportion est fort honorable. La cinquantaine d’exposants annoncée par l’organisation témoigne d’une bonne santé et que les absents aient tort !

Quant à la prochaine édition… l’organisation a voulu un suspense en annonçant au micro qu’elle restait hypothétique. ULMiste est en mesure d’annoncer que dans l’état actuel des choses elle aura bien lieu ! Et certainement à Basse Ham, même si le Conseil Régional de Lorraine, principal partenaire institutionnel, aimerait la voir se dérouler à Chambley, terrain dont il a repris la gestion et renommé Planet’Air. Jean-Claude Ludwig, le Monsieur qui tient tout Basse Ham, président de l’association Grand’Air qui organise, prend sa retraite d’acheteur industriel dans 8 mois… le prochain Mondial Paramoteur sera donc quasiment une occupation à plein temps ! Ou presque, il aimerait aussi se remettre à voler, avant Basse Ham 2010 il n’a pu faire que trois vols en 2010…

 

Merci Jean-Claude !

 

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