top of page

Blois 2010

Article paru dans ULMiste n°3, octobre 2010

 

Blois 2010

 

Les 4 et 5 septembre derniers se tenait que l’aérodrome de Blois Le Breuil le traditionnel salon et rassemblement ULM. ULMiste y était « en touriste », parce que notre ambition est de rester dans la peau des simples pilotes que nous sommes.

 

La trentième…  Sous un soleil de plomb ! Christian Lhomme,  Jean-Marie Carré et leur équipe n’ont pas chômé. Une organisation rodée, qui s’améliore encore !

Dès l’arrivée par la route, cela se constate. Passage obligé par le village du Breuil afin d’accéder au parking, au sud-ouest de la piste cette fois, coté salon du coup… exit le passage des piétons en bout de piste et le risque potentiel d’accident sur la nationale… Bien vu ! Rien n’est laissé au hasard, les  « sérieux » gardiens te guident pour te dire où garer ta chariote. Une petite marche d’échauffement dans la poussière, déjà le nez en l’air et nous voilà arrivés aux sourires des caissières. Le porte feuille rigole moins. A 10€ l’entrée (16 € pour les deux jours), en temps de crise, pareil c’est un échauffement…

 

Ensuite place au salon et sa ribambelle de stands, environ  130 exposants et 250 machines exposés. De quoi rêver, gaver l’appareil photo et piquer les yeux !

 

Quasiment tout l’ULM y est représenté voire même plus, en passant du plus simple pendulaire aux plus ambitieux, du petit multiaxe au plus joufflu, des autogires souvent luxueux, seuls les constructeurs paramoteur étaient moins présents. Leur grand messe ayant eu lieu à Basse-Ham, deux mois auparavant. En l’air, les démonstrations des constructeurs s’enchaînent pendant le créneau imparti. Comme à l’accoutumée, c’est propre, c’est beau. Les autogires et multiaxes épatent la galerie par leur domaine de vol pendant que beaucoup de pendulaires font la guerre au badin ! Au sol, au dédale des stands, au milieu des machines rutilantes, ça grouille de monde et  il est courant d’entendre, comme au salon de l’auto : «  Oh c’est beau ! Ouch c’est cher ! ». Et pas seulement à propos de la compagne à talons du cousin certifié…

Si les parkings étaient rapatriés au sud-ouest de la piste, il en  restait un malgré tout de l’autre coté, celui des avions… Bien sûr un service de navette était présent. D’ailleurs après quelques discussions, ce public de pilote avion à fort apprécié ce salon, à l’instar des exposant de la même filière. Les pilotes hélicoptère non plus n’ont pas été déçus, les nombreux vols du « Fama » ont agrémenté le ciel durant tout le week-end. Introduction à la future classe 6 ULM ? Place au forum, où l’intervention de Dominique Méreuze présentant le projet, donnait un avant goût de la volonté fédérale de soutenir ce dossier. Discours illustré par le Kompress CH-7 trônant devant le stand de la FFPLUM.

 

Changement de chapiteau, guidés cette fois part l’odeur des merguez et autres boissons gazeuses. Le tarif n’est pas club… mais l’estomac, le sourire et  la bonne humeur du service compensent tout cela. C’est en ce même lieu, que le repas « festif » du samedi soir fût donné, place à la danse et sa chorégraphie alcoolisée. Le mot de la fin de la part du DJ sonne, tel le glas… « Je ne pensais pas qu’on pouvait faire la fête comme ça ici !.. » Tu ne connais pas les ULMistes, toi !?!

 

D’année en année, le discours ne change pas et les rangs se vident. Les ULMistes, « de sang bleu », constructeurs comme visiteurs, commencent à dire qu’ils ne se retrouvent plus dans ce salon. Mis à part pour se serrer la pogne ou boire des canons ! Mais que font-ils, pour défendre leur vision, leur passion de l’ULM, avec le recul nécessaire que cette belle activité demande ? A part constater la « gueule de Blois » au dimanche matin et ne point tarder à tout remballer…

 

Ace Aviation  présente le seul pendulaire monoplace 447 vu sur le salon dans l’esprit de l’excellent mais retiré des catalogues Racer 447 d’Air Création. Ce segment du marché quasi disparu, représenterai pourtant une cible de choix pour beaucoup de jeunes (et moins jeunes !) pilotes par son rapport coût/plaisir/accessibilité remarquable. www.aceaviation.co.uk

 

On peut désormais apercevoir sous les ailes La Mouette ce chariot La Mouette O2B biplace à sièges séparés animé par un rotax 503 et dont la géométrie tout en courbes et les sièges distincts signent une démarcation radicale avec la silhouette des chariots Cosmos historiquement associés aux ailes La Mouette.

 

En 2010, Le Calidus d’AutoGyro reste pour beaucoup l’autogyre fermé aux lignes les plus fluides et élégantes du marché. A noter, toutefois, que le constructeur pose des potentiels sur la structure et le rotor inférieurs à la moyenne. www.flyinparis.net

 

Le G1 nous laisse jeter un coup d’œil sous ses capotages : Ce STOL  dans  le style CH701 (qui a connu de nombreux clones)  est 100% français et tout métal. il préfère les Vortex Generators aux becs de bords d’attaque et propose des ailes repliables au gabarit routier en 10 minutes. Disponible en 80 ch et 100 ch Rotax. www.g1aviation.com

 

Un hélico monoplace , minimaliste mais plutôt agréable à regarder, mu par un deux temps américain de 65 cv. Peut-être sera-t- il un jour un ULM. Mais pour le moment, il faut montrer patte blanche, à savoir une licence de pilote privé hélico rien que pour acquérir le kit complet, avec le rotor. www.mosquito-france.fr

 

Ben pose devant le stand du spécialiste du freinage auto, moto et aéro Beringer pour donner la mesure de ces pneus  basse pression « king size » qui donnent envie d’aller se poser n’importe où loin des surfaces préparées. www.beringer.fr

 

Le proto construit en 2008 du Speedmax de Patrice Houdé, un  monoplace en structure bois/composite, est taillé pour une vitesse de croisière supérieure aux 200km/h avec un Rotax 582. Les ailes sont démontables pour le transport sur remorque au gabarit routier. Cet appareil était en vente sur le net en septembre 2010. A priori un exemplaire unique. A la demande du marché, le Bimax, en tandem, également visible sur le salon, est vendu 57 000 € prix de lancement. http://reichshoffen.pro.free.fr/speedmax.htm

 

Biplace tandem, ailes hautes, train classique dans l’esprit Pipercub dont il reprend la couleur jaune emblématique a indiscutablement joui tout au long du weekend du fort capital de sympathie de son lointain aïeul américain. Si cet appareil n’est pas nouveau sur le marché, il a désormais un représentant en France. Le montage du kit prend environ 400 heures selon le constructeur. www.skyraiderllc.com

 

Le Silent 2 Targa, un planeur à dispositif d’envol incorporé clame un exceptionnel 40 de finesse et propose nombre de raffinements : motorisation monopale à injection électronique et train totalement rétractables, ailes carbone, panneau solaire. Un système de chariots et de roulettes permet à une personne seule de le sortir de la remorque, de le monter et de le mettre en vol sans assistance. En un seul mot : l’autonomie. Pour assister à la mise en remorque, il fallait être là tôt le dimanche matin… www.alisport.com

 

Le Twinbee, présenté par Aéro Synergie (Le repreneur de ALMS/Sauper basé à Blois), est conçu autour d’une structure en inox soudé, habillée d’une coque en composites. Les ailes en aluminium peuvent être repliables sur option. Sa rusticité, sa vocation Stol, ainsi que sa vitesse de croisière raisonnable le destinent plus à une carrière de cheval de trait volontaire que de pur sang ombrageux. Les ailes et empennages proviennent du Bingo de ICP et le moteur est désormais le Rotax 912. www.aerosynergie.fr

 

E n observant les lignes très épurés du VL3, on n’est pas surpris que cette machine détienne 3 records du monde dont celui de vitesse en classe ULM multiaxes biplace. En effet la machine croise aux environ de 270 km/h. www.vl3ulm.com

 

Le Corvus Phantom nous vient de Hongrie et est distribué en France par Innov’Air, c’est une machine tout composite dont les performances et l’équipement livré de série sont impressionnants : Rotax 100cv, parachute BRS, avionique Dynon180, radio Garmin SL40, ainsi qu’une prise en main de 5 heures sont par exemple inclus dans le tarif qui sera à la mesure de ces prestations haut de gamme. www.innov-air.com

 

Pour les inconditionnels de la formule côte à côte, l’habitacle de l’autogire Vision fera forcément quelques concessions à l’élégance et à l’aérodynamique. Il doit certainement son nom à ses larges surfaces vitrées  jusque sous les pieds des occupants, façon hélicoptère. Pour le reste, Vision rime avec oignon, le légume et la cabine ont d’ailleurs sensiblement la même allure et probablement la même aisance à fendre dans l’air avec inefficacité... www.mgcomposites.com

 

Le Cruiser est le plus cosy et civilisé de la gamme des Savage, qui comporte également le Classic et le Cub, lesquels présentent dans l’ordre des roues de plus en plus grosses et des capacités d’utilisation tout terrains plus marquées. www.ulm-prestige.com

 

Aerotrophy présente l’Outback, un train classique typé « brousse » uniquement proposé en kit. Le fuselage est en acier 4130 soudé TIG entoilé, les ailes à profil creux sont assemblées sur des longerons en aluminium et des nervures en bois. Le train est configurable suivant le type d’utilisation prévue : standart, brousse (renforts et pneus maousse) et même tricycle. www.ulm-outback.fr

 

Ici, les pilotes PPL seront en territoire connu : en effet, l’Alto, de conception tout métal, n’a pas versé dans les lignes effilées, mais sa verrière coulissante, ses proportions, ses carénages, et sa ligne générale rappellent les avions d’aéroclub un peu plus anciens. www.ulm-alto.com

 

Le Skypper, nouveau chariot Air création positionné sur le premier segment de la gamme, est destiné principalement à l’école. Par rapport au GTE, son architecture est entièrement revue, les sièges sont plus écartés donc plus confortables. Enfin, son museau recourbé le distingue entre tous. Il est très légèrement plus lourd et plus cher, à options égales. Va-t-il tirer la langue ? www.aircreation.fr

 

Sur le salon, seule cette affiche permettait de se faire une petite idée de ce à quoi devrait ressembler le Gyro DTA…  en attendant le premier exemplaire de série. Le site du constructeur propose un petit outil à télécharger, qui permet de visionner la machine en trois dimensions, sous toutes les coutures. www.dta.fr

 

Le moteur LOR75 proposé par La Lorraine Aviation (Loravia), dérivé du bloc de la Toyota Aygo est donné pour 75cv, à 75 kg.  Son principal argument vient de sa technologie : l’injection fournit une richesse correcte quelle que soit l’altitude, affranchit du givrage carburateur et promet une consommation moindre que celle des moteurs à carburateurs. www.loravia.com

 

bottom of page