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Coupe Icare 2010

Article paru dans ULMiste n°3, octobre 2010

 

Pour sa 37e édition, tenue du 16 au 19 septembre à St Hilaire du Touvet dans l’Isère, la Coupe Icare aura, hélas, été marquée par la pluie. Mis à part le dimanche, où le soleil refaisait de timides apparitions, seules l’eau et la boue furent au rendez-vous. Ainsi qu’un public, certes moins nombreux, mais impliqué.

Bien entendu, cela n’a empêché personne de faire la fête jusqu’à l’aube, car la Coupe Icare, c’est ça aussi, voir avant tout : une fête !

Si nous sommes ici au Royaume du libre et que nombre d’adeptes rechignent (en public), à s’y intéresser, de plus en plus de constructeurs de paramoteurs font le déplacement, signe que l’ouverture existe. A moins que ce ne soit le public qui suive…

Petit tour des stands.

 

Une des rares ailes à avoir volé, une Ozone à fort allongement qui ne sera pas à mettre entre toutes les mains.

 

Air Courtage s’affiche aux couleurs de la FFPlUM et présente notamment les offres d’assurance casse paramoteur, qui démarrent à 50 € par an, pour une couverture de 1000 €.

 

Gianni Hotz, le patron de Icaro, dévoile en avant-première à Pierro, de ULM Technologie, son nouveau casque ULM qui sortira au printemps. Il suit la mode du casque façon « hélico ». Nul doute que comme le reste de la gamme il sera imité, ce qui est de bonne guerre : Icaro, devenu grand constructeur de deltas de vol libre, a démarré en étant importateur Moyes.

 

PXP, c’est chez Vexin Paramoteur.

 

Bruno Vezzoli, Air Paramoteur, est maintenant constructeur. Dans cette cage verte se trouve tout ce qui selon lui fait un bon paramoteur. Bien sûr, c’est un moteur Vittorazi qui pousse.

 

Chez ULM Découverte, le Dragonfly nouveau est arrivé : nouveau moteur Bailey de 22 cv, tubes gris au lieu de noirs et quelques menues détails revus.

 

Air Création, qui depuis des années fait un peu office d’intrus de service mais suscite un grand intérêt, présente le nouveau chariot Skypper. Annoncé au même poids et prix que le Trekk, une observation rapide des docs commerciaux montre que ce n’est pas tout à fait exact. A équipements similaires, le Skypper est xx € plus cher et xx kg plus lourds que son prédécesseur. Moyennant un confort grandement amélioré au sol. ULMiste ira le tester sérieusement lorsqu’il sera pleinement abouti et commercialisé.

 

Fly Engines, pour l’instant, se contente de fabriquer des moteurs.

 

Spin Paramotors, constructeur Tchèque, a peut-être voulu flatter sa cible en exposant un modèle bleu blanc rouge. Ça reste simple, pour ne pas dire simpliste.

 

Chez Adventure, le FunFlyer à moteur rotatif a terminé sa période d’observation. Il est maintenant commercialisé, après avoir montré pleine satisfaction à l’équipe.

 

Yuneec, le paramoteur électrique sinon rien. C’est beau et ça en jette. Reste à savoir comment ça vole et surtout combien ça vole.

 

Chez AEF, on présente ce paramoteur, un Airgate allégé de ses capots composites, comme un parapente de plaine. Si l’idée est intéressante, elle n’a hélas jamais su s’imposer, alors pourtant qu’elle est le gène même du paramoteur. Celui qui trouve un nom à cet objet en gagne un complet ! Détails auprès de AEF.

 

Jean-Marc Rousselet, Ellipse, vend des harnais delta, des ailes de libre et son chariot Alizé qui tourne bien en compétitions.

 

Petite révolution chez Ciscomotors, qui fabrique désormais ses propres cages, qui ne sont pas encore visibles sur le site Internet.

 

Le Spratt 103. L’empennage, autrefois en V, passe en T, mais nous sommes toujours de plus en plus nombreux à ne l’avoir jamais vu voler…

 

Ecextreme, nouveau fabriquant polonais. Il faudra sans doute plus qu’un look pour convaincre. Construction assez classique et prix dans la moyenne.

 

Chez Flymaster, fabriquant portugais d’instrumentation électronique, on passe au moteur avec ce petit boîtier qui affiche les paramètres nécessaires et suffisants. Personne ne leur a sans doute encore dit que pour vendre dans l’aviation à moteur, il faut qu’il y ait un gros écran et que ça se nomme « glass cockpit » !

 

Action Cameras a fort impressionné et cartonné ! Plus qu’une micro caméra, leur produit est un véritable caméscope HD miniature, même pas cher, à peine plus de 300 € ! Dans ce domaine, on craint d’acheter quoi que ce soit, la donne change chaque semaine !

 

Le stand Back Bone ne désemplit jamais et Thierry passe ses journées à renseigner des clients avides d’infos techniques.

 

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