top of page

7 juillet 2014

 

Le Gédéon t’a déjà causé du parachute et de ce qu’il en pense, notamment ici.

Pour résumer, on dit, ici ou là, que le parachute ne sert que si on a fait le con et qu’en conséquence, on peut s’en passer pour peu qu’on fasse pas le. Imparable. Sauf que, résumons toujours, le Gédéon pense que les cons ont aussi le droit à une seconde chance, eux comme leur passager, du reste. La peine de mort a été abolie, même pour les cons. Et d’ailleurs ça fonctionne : le parachute sauve tous ceux qui s’en servent dans de bonnes conditions.

 

Biyanvrac pensait la cause entendue, non pas suite à son blabla, mais juste grâce à une certaine idée du bons sens à peu près universel.

 

Sauf que. Sauf que, dans le bulletin de sécurité mensuel de la FFPlUM initiative louable que le Gédéon applaudit des quatre mains, on peut lire en ce pas très joli mois de juillet que « le parachute n’est pas un dispositif de sécurité. » Au contraire, nous dit la fédéplume, de l’antidérapant sur les marchepieds des ULM trois-axes ou de la ceinture de sécurité ; sans développer.

 

Petit cours magistral sur la sécurité : selon le Littré « ensemble de mesures destinées à éviter un accident ou un dommage éventuel ».

Il faut ici distinguer la sécurité active de la sécurité passive.

Sécurité active :

 

Dite « sécurité préventive » ou « primaire », ce sont les mesures que l’on prend en amont pour éviter la survenance d’un accident. Restons en l’air, ce sont les mesures réglementaires que l’on prend pour que tout se passe bien : formation sérieuse, règles de l’air (prévention des abordages, conditions VMC, radio sur terrains contrôlés par exemple), etc. Mais aussi dès la conception de la machine : comportement sain en toutes circonstances, confort, visibilité, niveau vibratoire, freinage, vitesse minimale, etc.

La sécurité active est donc ce qui participe à l’évitement de l’accident. Nous sommes dans la première proposition du Littré « éviter un accident ». Dans le postulat de la fédé, le marchepied est un élément de sécurité active.

 

Sécurité passive :

Dite « sécurité palliative » ou « secondaire ». Ben voilà, crac, malgré les mesures de sécurité active, un a fait le con (plus ou moins) et paf, voilà l’accident qui arrive. Bon bah, là, on a pitié du qu’à merdé et on lui propose un certain nombre d’éléments qui vont limiter les conséquences de sa bévue : ceinture de sécurité, appuie-tête, airbag, renforts latéraux, casque, extincteur, etc. La sécurité passive est donc ce qui va permettre de limiter les effets du merdage. On est dans la seconde proposition du Littré « limiter… un dommage éventuel ». Dans le postulat de la fédé, la ceinture de sécurité est bien un élément de sécurité passive.

 

Mais alors, le parachute, il va où dans tout ça ? Selon la fédé, nulle part. Ce n’est « pas un dispositif de sécurité ». Donc, ni active, ni passive. Pourtant, le Gédéon a dans l’idée que selon ce qu’il vient de rappeler (sans rien inventer bien sûr, il s’agit de données universellement admises), le parachute serait bien un élément de sécurité passive. Ou pas ?

 

Alors bon, la fédé sort le fameux argument des opposants au parachute (si, ça existe…), qui disent comme ça, donc que « oui mais si t’as pas fait le con t’en as pas besoin et que du coup, avec le, tu peux faire un peu plus le con que si t’en avais pas ». Certes, cela existe, sur la route on nomme cela le « syndrome ABS ». Tu appuies un peu plus parce que tu sais que ton auto va un peu rattraper tes conneries.

Et alors ?

 

Et alors, le Gédéon s’en est déjà expliqué. Et alors, on va encore dire que Biyanvrac fait du « antifédé primaire ». Il répète donc que, selon lui, le véritable ami est celui qui te dit que tu merdes quand tu merdes, selon lui. Pas celui qui applaudit à chacune de tes paroles. En ce sens, du reste, Biyanvrac se réjouit d’avoir beaucoup d’amis, notamment du côté de Maisons-Alfort !!!

 

bottom of page