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8 décembre 2011

 

Le Gédéon t’a déjà dit, à toi qui le suis sur son blog, ce qu’il pense globalement du paramoteur, qu’en gros et pour résumer, il en pense plein de bien, bien au contraire ! Il l’aime bien, le petit ULM et c’est pour ça que, des fois, il lui tape un peu dessus, y paraît que c’est bon signe…

Et alors bon, vu que tu lis ULMiste, tu es au courant des trucs en cours dans le petit monde du paramoteur, mais avant de développer plus avant, que le Gédéon est un punk, il s’en fout, il balance ce que le policé magazine présentement étouffe ou dit à demi-mots, avant donc, un petit rappel de ce que disait Biyanvrac du paramou il y a quelques années. Il en disait que, en substance, dans la grande famille de l’ULM que soi-disant on compose, le paramoteur serait un peu l’ado boutonneux qui renie sa famille sauf à l’heure des repas. Que pendant ce temps-là, les autres se prendraient au sérieux, quelque-part, mais avec un minimum de reconnaissance et de savoir-vivre.

 

Et alors, crac, on est en plein dedans, dans la démonstration, encore une fois et s’il était encore nécessaire, n’en jetez plus, de l’incommensurable clairvoyance du Biyanvrac (Gédéon Galouzeau de…) !

 

Le paramoteur, l’Etat français lui a proposé d’être déréglementé. Point. Pas un peu, pas plus ou moins, pas des fois oui des fois non, non, ils lui ont dit, comme ça, au paramoteur, les tas français, ils lui ont dit « va, débrouille-toi, fais comme ton grand frère du vol libre, assume-toi tout seul et vole de tes propres ailes… »

 

Et alors, c’est là que le paramoteur fit montre de sa boutonnitude, les voilà qui ont dit à la FFPlUM « oui mais non, on veut pas se débrouiller tout seuls, on est cro petits, faut encore nous la tenir ». Fort bien, la fédéplume, qui a vocation à faire ce que ses membres demandent, est donc revenue vers les tas pour leur dire « oui mais non, ils veulent pas » - « proposez-nous donc une refonte de la réglementation, un truc applicable, en lieu et place de ce salmigondis d’arrêté de 1998 qu’on va pas tarder à le foutre au feu » qu’ils ont répondu, l’Etat français. Bon, le coup du feu, t’affole pas, c’est le Gédéon qui déraille et rêve tout haut, hein, va pas croire… m’enfin, ça pourrait quand-même venir et on en recausera, tiens. Et alors, donc, voilà qu’un nouveau texte est proposé, tout ça, t’as qu’à aller voir page 52 du présent numéro, c’est tout bien expliqué.

Et alors, donc, maintenant que t’as relu l’article, revenons à la suite et développons le paragraphe « réactions ». Que là, le Gédéon, si on lui permet cette expression, est comme le paramotoriste du dimanche qui tente de décoller : sur le cul !

 

Voilà que, avec une parfaite mauvaise foi, des pilotes de paramoteur qui trahissent, par leur discours, leur peu d’implication dans l’activité, qui ignorent tellement tout qu’ils ne savent même pas que cette fédéplume, pour imparfaite qu’elle est, est la seule instance qui les représente et fait, avec un trop grand zèle parfois, exactement ce que les usagers lui demandent, s’en viennent aujourd’hui sortir des grands discours… la définition du, le Gédéon le rappelle est tu dis des trucs, tout plein, pour ne rien dire. Que la fameuse pétition en ligne, le Gédéon te met au défi de comprendre ce qu’elle demande. Tout à la fois moins de réglementation, mais en même temps plus (respect de la norme vol libre, par exemple), et pour finir un retour à « l’ancienne réglementation ». Paf, les voilà pris à leurs propres contradictions : les pilotes paramoteur, dans leur majorité, n’appliquent pas les textes en vigueur, mais certains militent pour leur maintien. Avec, comme dit dans les pages sérieuses du présent numéro, un courrier circulaire dont le Gédéon voit bien qu’il vient du même endroit et tout aussi anonyme, qui invite les constructeurs, dans un anglais des campagnes, à ne surtout pas appliquer le texte actuel…. Bref, on se marche sur les suspentes… on revient à la famille à l’heure du repas, mais en plus on se permet de dire que la bouffe est pas bonne…

 

Voilà des gars qui feignent de ce pas savoir ce qu’il se passait, que disait le Gédéon, mais à la réflexion, peut-être qu’en effet ils ne savaient pas… car pour savoir, il fallait être adhérent à la fédéplume ou alors, alternative saine et intelligente, lire la présente publication, qui avait tout bien expliqué dès le numéro 1, ce qui avait du reste suscité un débat au Mondial du paramoteur de la même année 2010. Donc, celui qui ne savait pas, ne lit pas la presse spécialisée (ou alors, peut-être se contente-t-il de « Parabisounours »), n’est pas à la fédé, ne vient pas sur les rassemblements, ne parcourt aucun forum, bref, il vit dans une grotte, ce qui est, Biyanvrac le professe, son droit le plus absolu. Mais alors, un minimum de modestie exigerait tout de même d’admettre que, ne sachant pas hier, on ne sait pas plus aujourd’hui ou alors, qu’avant de l’ouvrir aujourd’hui, on admet ses carences d’hier et on rattrape son retard, enfin bon, tu vois l’idée…

 

Et alors, bon, voilà qu’on nous reparle de déréglementation, que ça serait la solution à tous les problèmes, etc. Admettons. Croyons, même, que. Sauf que, si on n’avait pas amené cette idée comme des bourrins comme ça a pu être le cas, mais qu’un minimum de pédagogie avait été appelée à la rescousse, peut-être qu’on n’en serait pas là près de cinq ans plus tard, c'est-à-dire non pas seulement au même point, mais encore bien plus loin de l’idée. Et, surtout, que ceux qui réclament aujourd’hui cette dérégulation n’oublient pas que, si le paramoteur est en France un ULM quand presque partout ailleurs il ne l’est pas, ils en portent la responsabilité historique, eux qui en avaient décidé ainsi en leur temps…

 

Ceci posé, oui, le paramoteur est un ULM et c’est le plus ULM des. Ce qui ne lui interdit pas de se voir appliquer des règles spécifiques et adaptées…

Enfin bon, comme dirait l’autre, « bref, le Gédéon a causé du paramoteur »...

 

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