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C'est à ça qu'on les reconnaît ! 

Le Gédéon est content ! Voilà bientôt vingt ans qu’il s’exprime, pour la plus grande joie des intelligents et l’ire des mous du bulbe. Que ça, c’est le Pagnol qui le dit. Tu sais, le poète provençal château de ma mère, gloire de mon père, brouette de ma tante, tout ça, bon. Que ce Marcel-là il a dit, comme ça, que Dieu a donné à l’homme le rire pour le consoler d’être intelligent. Que ça veut dire, ça, que les cons ne sauront pas rire. Du moins, pas autrement qu’avec leurs prouts.

Un autre, moins poète mais plus contestable, a dit comme ça, lui, que les cons ça ose tout et que c’est à ça qu’on les reconnaît. Enfin, un vrai con, Fucius de son prénom, dit, celui-là, que quand le sage montre la lune, le con regarde le doigt.

 

Petit point d’étape, donc : le con ne sait pas rire, ose tout et regarde le doigt.

 

Et là, le Gédéon est tombé sur un beau spécimen ! Beau, anonyme, tout ce qu’il y a de contemporain. Biyanvrac, tu le sais, est né dans ULM Info. Puis, après quelques errances sur le net, a atterri dans ULMiste. Que ce mag, où tu le lis présentement, existe depuis 2011 et, après quelques années en kiosques, a décidé de ne plus engraisser le mammouth et rester sur la toile. Que, depuis 2018, tu n’as plus à te déplacer chez ton marchand de journaux ni affronter la fureur des éléments pour ouvrir ta boitalette, tu lis ULMiste depuis ton où tu es, peinard. Certes, les publications, y compris celles du Gédéon, sont moins diarrhéiques qu’en d’autres temps. Certes. Mais, toi qui fais partie des plus de 3 000 visiteurs uniques mensuels, tu sais qu’en cherchant bien et pas trop longtemps, tu découvres régulièrement un nouveau petit résidu de chiasse, subtile trace de frein qui apparaît ici ou là.

 

Et c’est ici qu’apparaît, selon le Gédéon dont les théories restent aussi fumeuses qu’improbables, une nouvelle caractéristique du surnuméraire : qu’il dit, comme ça, que les ceux-là, en plus de ce qui a été dit susditement par de grands esprits, ont encore une autre tare. Que celle-là se manifeste quand ils font une découverte. L’intelligent, le rare, donc, quand il découvre un fait, un lieu, une pensée qu’il ne connaissait pas, s’y intéresse, écoute, regarde, hume. Ou pas, mais simplement ou pas. L’autre non. L’autre, le celui que Biyanvrac te cause de, quand il découvre, il croit qu’avant sa découverte, la chose n’existait pas. C’est une sous-classe du qui ose tout.

Ainsi d’un certain Christophe, qui, débarquant sur une nouvelle terre, pense connement l’avoir découverte, alors que, ladite terre étant déjà habitée, l’intelligent, lui, eut conclu qu’il avait seulement découvert un lieu et un peuple que, jusqu’à présent, lui ne connaissait pas. Il pousse plus loin l’étude et l’exploration et le résultat est que cette terre porte son nom à lui, l’intelligent Amerigo alors que si le con avait été moins ça, ça s’appelait la Colombie. Persistant et osant tout, le Christophe continuera d’affirmer qu’il a découvert l’Amérique, aussi content de lui et inconséquent que le campeur à bob Ricard qui a découvert en plastique. Et que si ce calembour foireux t’amuse, demande-toi où on te range.

 

Et donc, voici qu’un anonyme donc, découvre le site ULMiste et affirme, bien content de lui, qu’avant sa découverte, ça n’existait pas.

 

Et alors, voici le doigt. Le Pierre-Jean, de ULMiste, mentor du Gédéon, a laissé une trace de frein pour causer de la pollution de l’ULM. Et, surtout, des arguments que les qui pratiquent ça peuvent sortir pour calmer les ardeurs de leurs détracteurs, qui osent tout. Parmi les éléments de langage, comme disent nos politiques, il cause de la pelouse, qui absorbe de grandes quantités de CO2. Que ça, ce sont nos détracteurs qui le disent, qui ont mal lu Allais et veulent installer la campagne à la ville. « Faut végétaliser », qu’ils disent. Et alors, le Gédéon, qui est paysan et ne dormait pas à l’école, sait bien que ce CO2 ne disparaît pas, mais part dans le sol, un peu dans l’atmosphère, tout ça. Mais il sait aussi que, malgré tout, le solde de ce que l’on va respirer est positif et que c’est de ce solde à court terme que l’on cause. Et que, heureusement, sans quoi il n’y aurait plus de vie sur terre depuis des lustres.

 

Mais, peu importe. S’arrêter là-dessus, c’est regarder le doigt. Que l’idée de ce papier, dont les éléments proviennent d’un spécialiste de ces choses qui a bien voulu donner son concours, l’idée, donc, est de répondre à nos détracteurs en usant de leurs propres arguments. Et alors, leur argument est que, pour compenser le CO2, faut planter. Ce à quoi on leur répondra qu’on est déjà équipés !

 

Point.

 

De nombreux lecteurs réguliers de ULMiste, qui ont la bonté de nous écrire, ont regardé la lune et compris.

L’autre regarde le doigt.

 

Et alors, si tu veux  voir le courageux anonyme qui regarde le doigt et pense qu’il suffit de trois compliments négatifs saupoudrés d’insultes pour s’en sortir, ça se passe dans une publication qu’on dirait générée par IA qui se nomme « la gazette de l’ULM », disponible uniquement par abonnement.

 

Et les ceux qui pilotent cette IA sont des qui sont ULMistes de père en fils depuis l’an dernier mais ont déjà tout compris mieux que tout le monde et te nous donnent des leçons. Dans l’esprit « c’était tout mieux avant », dans un avant qu’ils n’ont pas connu donc, et que, surtout, ils ne veulent pas revivre. Du c’était tout mieux avant et, pour le prouver, faisons tout comme on fait maintenant. Et qui, le tout faisant, nagent dans une grande confusion. Ainsi, quand le Pierre-Jean tente de donner des armes défensives aux ULMeux, leur seul réflexe aux ceux-là, est de tenter de détruire l’arme…

Trotsky, ou peut-être Zavatta, le Gédéon ne sait plus trop, disait comme ça « : « choisis ton camp, camarade ! »

 

Des qui osent tout.

 

Accessoirement, « ours mal léché », puisque c’est ainsi que le Pierre-Jean est anonymement qualifié, ça relève de l’injure publique, qu’on peut faire de la prison pour moins que ça. Et alors, le Pierre-Jean, qui selon celui-là est veule, frustre, grossier et malveillant, que ceux qui le connaissent ne comprendront pas comment on peut brosser un tel anti portrait, qu’il n’est pas tellement ours et plutôt fort bien et talentueusement léché, merci, démontre par la présente qu’il est tellement urbain qu’il pousse la générosité jusqu’à accorder une chronique gédéonesque au groupie fielleux. Ainsi qu’un petit coup de pub.

 

Le Gédéon et le Pierre-Jean, de concert, rigole bien. Pour se consoler.

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