top of page

Etude sécurité 2006 - 2015 page 2 (exclusivité web en lecture gratuite)

Pendulaire

 

Comme pour le paramoteur, les courbes sont à peu près stables et nous observons la même diminution du nombre de blessés en 2008 et surtout 2009 alors que le nombre de morts ne varie pas aussi notablement.

Entre 2010 et 2014, le nombre de pendulaires a baissé de 3,5%. Le nombre de blessés baisse dans la même proportion, tandis que le nombre de morts baisse de façon plus significative. Mais attention, 2015, ici non pris en compte puisque le nombre de machines y est inconnu, a vu une hausse importante des morts en pendulaire. Néanmoins, les données sont stables.

Il s'agit ici du total des blessés ou morts par année divisé par le nombre de machines du parc cette même année. Ces données sont chiffrées dans les tableaux publiés plus haut. Par exemple, en 2013, le pendulaire a fait 1 blessé pour 147 machines et 1 mort pour 835 machines. Lissé sur la période 2010 – 2014, cela donne 1 blessé pour 113 machines et 1 mort pour 1179 machines. Ces chiffres nous paraissent satisfaisants.

 

Multiaxes

Nous observons la même baisse significative des blessés en 2008 et surtout 2009, nous dénouerons ce mystère plus bas. A part cela, les courbes sont à peu près stables.

Le nombre de multiaxes a augmenté de 13,5% entre 2010 et 2014. Dans le même temps, le nombre de blessés et de morts sont restés stables, la mortalité étant en légère baisse. En valeur relative, l'accidentologie des multiaxes est donc en légère baisse. 

Il s'agit ici du total des blessés ou morts par année divisé par le nombre de machines du parc cette même année. Ces données sont chiffrées dans les tableaux publiés plus haut. Par exemple, en 2013, le multiaxe a fait 1 blessé pour 101 machines et 1 mort pour 398 machines. Lissé sur la période 2010 – 2014, cela donne 1 blessé pour 73 machines et 1 mort pour 386 machines. Ces chiffres sont certes plus faibles que ceux de l'autogire, mais bien plus importants que ceux du paramoteur et du pendulaire.

 

Justement, comparons !

 

Prenons d'un côté le nombre de machines, lissé sur la période 2010 – 2014 et notons leur pourcentage dans le parc :

 

Autogire : 3,92%

Hélico : 0,38%

Paramoteur : 36,97%

Pendulaire : 19,07%

Multiaxes : 39,81%

 

Comparons maintenant aux répartitions par classes des blessés et des morts.

 

Blessés :

Autogire : 7,46%

Hélico : 0,72%

Paramoteur : 22,38%

Pendulaire : 16,36%

Multiaxes : 53,08%

 

Morts :

Autogire : 11,21%

Hélico : 0,93%

Paramoteur : 12,15%

Pendulaire : 10,28%

Multiaxes : 65,42%

 

Mettons tout ceci face-à-face :

La classe hélicoptère n'est pas à même de donner d'information, elle est trop fraîche. Pour les autres, on note qu'aucune classe ne montre une proportion de représentativité dans le parc qui soit en adéquation avec les totaux des blessés et morts. On peut donc poser de façon indiscutable que certaines machines sont plus accidentogènes que d'autres.

Le paramoteur est bien plus représenté dans le parc que parmi les blessés et morts, puisque c'est quasiment du double au simple pour les blessés et exactement du triple au simple pour les morts.

Le pendulaire blesse un peu moins qu'il n'est représenté, mais tue presque du double au simple.

Le multiaxes blesse et tue sensiblement plus qu'il n'est représenté.

L'autogire… on passe du simple au double en matière de blessés et quasiment du simple au triple pour les morts ! On peut le nier comme font certains professionnels de l'autogire (pas tous et c'est heureux). On peut aussi chercher les solutions qui s'imposent.

 

Pour rester sur les comparatifs, voyons maintenant le nombre de morts par machine, par catégorie puis toutes catégories confondues. Nous ne ferons pas plus de commentaire, les mêmes données que celles qui viennent d'être vues apparaissent. Pour comprendre comment lire le tableau ci-dessous, lisons ensemble la ligne du bas "Tous ULM" : il y a 1 blessé pour 86,07 machines et 1 morts pour 775,53 machines.

Météo

 

Nous allons tenter de mettre en parallèle les accidents d'ULM et les statistiques météorologiques. Pour des questions de simplicité et en attendant une éventuelle étude plus poussée, nous resterons sur les statistiques annuelles. Météo France ne les publie qu'à partir de 2009, nous ne pourrons donc pas remonter plus en arrière. Par ailleurs, nous n'avons trouvé que des éléments relatifs aux températures, aux précipitations et à l'ensoleillement. Aucune donnée sur le vent n'existe au niveau de la France métropolitaine. Nous avons recoupé diverses sources et établi une notation comme suit : par rapport à la moyenne établie de 1971 à 2000, que nous avons notée 10, nous avons noté d'unité en unité jusqu'à +/-4, les écarts les plus significatifs étant donnés pour 40%.

Mettons en parallèle les statistiques d'accidents globaux de tous les ULM pour la même période, blessés et morts.

Nous voyons qu'il n'y a pas grand-chose à tirer de statistiques annuelles, sinon que plus l'année est ensoleillée, plus nous blessons. Sans doute parce-que nous volons d'avantage. Ce qui pourrait être rassurant dans la mesure où ce serait une explication simple, mais ne l'est pas tant que cela, car ceci induit l'acceptation d'une forme de fatalité qui en aviation légère ne devrait pas être de mise. 

 

Economie...

 

Lire la suite

bottom of page